"Sauver Ispahan" de JC RUFIN

Suite de l’Abyssin, cette histoire se révèle être une incroyable aventure sur fond historique au cours du 18ème siècle au cœur de la Perse

L’histoire : Jean-Baptiste, le héros de Rufin, apprend que son meilleur ami a été retenu prisonnier par les russes et décide d’aller le chercher.
Histoires de politique, de guerre, de mensonge et d’amour

Le Héros : On s’attache énormément à Jean-Baptiste qui en véritable héros arrive toujours à se sortir de situations impossibles. On apprend à la fin qu’un certain nombre de personnages dont Jean-Baptiste Poncet ont été inspirés de personnes ayant réellement existées.

Le cadre : Les descriptions de Rufin de ce cadre oriental sont envoûtantes et nous plongent dans une atmosphère de sable, d’épices, de soleil brûlant et de voiles colorés des femmes d’Ispahan.


Comme ses autres livres (l’Abyssin, Rouge brésil), celui-ci nous donne envie de voyager et de visiter ces lieux d’histoire.





Aussi passionnant que l’Abyssin, cette suite est à lire absolument.

"Cousine K "de Yasmina KHADRA

Cette histoire traite de la violence: la violence mentale ( de la mère) entrainant la violence physique.
Une histoire assez terrifiante d’un jeune garçon qui devient obsédé par sa cousine.
La mère de celui-ci, chouchoute et adore la cousine, alors qu’elle ne montre aucun signe d’affection à son propre fils qui en souffre.
Obsédé par sa cousine, et ignoré par sa mère, il va finir par tuer sa cousine sans regrets en pensant apaiser sa souffrance.
Le personnage méprisé par les autres devient fou. Mais on se demande pourquoi ? Sa mère lui reproche quelquechose mais on se saura jamais. Cette folie qui va le conduire au meurtre , est-elle née avec la découverte au début de l'histoire de son père pendu?
J'ai trouvé le style de l'auteur tres différent de l'"Attentat".ce livre se lit tres vite.

"Le fils de l’homme invisible" de François Berléand

Histoire d’un mal être, d’une fracture dans l’enfance provoquée par une parole anodine du père bourré: « de toute façon, toi, tu es le fils de l’homme invisible ».
A partir de là, l’enfant qui va prendre cette phrase au 1er degré, va se croire différent, va effectivement se sentir invisible face aux personnes qui ne font pas attention à lui. Cette conviction d’être différent va l’entrainer à se comporter differemment et d’être incompris par les autres, sa famille, ses amis, ses professeurs.

Il va gâcher son enfance et une partie de sa vie en restant dans l'imaginaire et l'irréel.

Cette histoire est une autobiographie et il est difficile de comprendre comment personne autour de lui n'arrive à comprendre ce qui l'est et ce qui l'a: Ses parents qui vont le croire bizarre, ses professeurs qui vont le mettre dans une classe spécialisée, ....
Passage amusant: quand il teste son invisibilité dans sa classe en se déshabillant complètement.

Tout le monde je pense, pourrait se reconnaître dans cette histoire : Tout le monde s’est déjà senti différent, invisible et incompris.

Le livre montre également que les paroles et la vision des parents sur leurs propres enfants peuvent avoir une influence négative sur les enfants si ceux-ci ne comprennent pas les images qu’utilisent les parents.

"La route" de Patrick Mc Carthy

Dans un monde complètement dévasté,après une apocalispse, un homme et son enfant essayent de survivre.

On découvre le cadre au fur et à mesure qu’ils avancent sur une route qui a l'air interminable et sans fin.

Dans ce monde ils doivent lutter pour manger, et se défendre des hommes rescapés comme eux qui sont complètement affamés, démunis et qui essayent de survivre dans un monde où il ne reste plus rien. C'est la description de la race humaine réduite à des besoins primitifs comme des animaux: ils n'ont même pas de nom ( l'homme et l'enfant).

L’auteur nous donne le minimum d’information sur ce monde, pour laisser notre imagination travailler mais également car pour décrire le néant, un monde où il ne reste plus rien, même les mots manquent.



A la fin du livre, on n'a pas les réponses qu'on espérait sur la cause de ce monde l'historique, les origines de ce chaos.Mais on se sent mal à l'aise, on a froid , on a faim et on a peur pour eux car la mort les guette tout le long de cette route.
Description très épurée et dépouillée de cet univers qui reflète sa vision du chaos.

Ce livre se lit d’une traite d’une part dû au fait qu’il n'est pas découpé en chapitres mais également car cela se passe sur une route droite sans carrefours et sans fin.

• A lire !!!!

Bonjour

Bonjour,

"Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelquechose est un livre qu'on n'a pas lu"







Bonne lecture...