jeudi 23 juillet 2009

"Ni d'Eve ni d'Adam" de Amélie Nothomb

EXTRA encore une fois, comme tous les livres d'Amélie Nothomb qui parlent de sa période Japon qui l'a beaucoup marquée..; Ici c'est son histoire avec un jeune japonais... Elle décide que la meilleure façon d'apprendre le japonais , est d'enseigner le français à un japonais.. . Elle tombe sur un étudiant japonais avec qui elle ira jusqu'à se fiancer et qui va lui faire découvrir la culture japonaise comme elle ne la connaissais pas, meme en ayant vécu au Japon...

Le + du livre..... Elle parle de sa passion pour la nourriture japonaise qu'elle décrit assez bien, résultat: On a faim en permanence ... et personnellement, je suis impatiente de découvrir le japon..!!

Un des seuls livres, ou amélie parle d'amour de manière assez détachée, subtile et ironique.


"Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu'un, comment douter de sa présence en soi. Un être qui a toujours compté compte toujours.."

"La fuite. Tu n'arrives pas à te sauver par la parole? Sauve-toi par les jambes."

"Tu as rendu quelqu'un heureux en étant claire. Il faut oser dire non. Il n'y a rien de gentil à laisser de faux espoirs. L'ambiguité est la source de la douleur..."

"Le moyen le plus efficace d'apprendre le japonais me parut d'enseigner le français. "

"L'amour est un élan si français que d'aucuns y ont vu une invention nationale. "

"Amy crut opportun de nous expliquer combien elle souffrait de son exil. Ce qui lui manquait le plus, le peanut butter, dit-elle sans rire. Chacune de ses phrases commençait par 'In Portland ...'. Les trois garçons l'écoutaient poliment, alors qu'à l'évidence, ils ignoraient sur quelle côte américaine se trouvait ce bled et s'en fichaient. Quant à moi, je haïssais l'antiaméricanisme primaire, puis songeai que m'interdire de détester cette fille pour ce motif constituerait une forme immonde d'antiaméricanisme primaire : je me laissai donc aller à une exécration naturelle."

"De trois à dix-huit ans, les Japonais étudient comme des possédés. De vingt-cinq ans à la retraite, ils travaillent comme des forcenés. De dix-huit à vingt-cinq ans, ils sont très conscients de vivre une parenthèse unique : il leur est donné de s'épanouir. Même ceux qui ont réussi le terrible examen d'entrée de l'une des onze universités sérieuses peuvent un peu souffler : seule la sélection première importait vraiment. A plus puissante raison, ceux qui fréquentent une université de gare "

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