dimanche 22 janvier 2012

"N'oublie pas d'être heureuse" de Christine Orban



Ayant attendu un mois ou deux avant d'écrire mon commentaire, j'ai complètement oublié de quoi ce livre parlait....J'imagine que c'est parce que cela n'a pas du trop prendre.

J'ai donc du rechercher l'histoire sur internet et maintenant je me souviens: pas si mal finalement, mais pas trop marquant, agréable à lire, mais dont l'histoire a un peu glissé sur moi:

Dans ce roman, Christine Orban évoque les moments essentiels de nos vies, nos choix, nos doutes, nos faiblesses et tente avec humour et simplicité de partager une expérience qui pourrait être celle de beaucoup d'entre nous.

Maria-Lila, 14 ans, ne rêve plus que d’une chose depuis qu’elle a entendu ce mot dans la bouche de Fabienne Corali, surnommée Fifi, la cousine germaine de sa mère : "devenir snob". Ce qui dans son esprit veut surtout dire aller en France, habiter à Paris, quitter Fédala, village du Maroc peu porteur d’avenir et où elle n’envisage pas sa vie sur le modèle de sa mère qui vit hors du temps, assignée à résidence sous un eucalyptus.
Son bac en poche, elle rejoint donc Fifi à Paris sous le prétexte de poursuivre ses études .Elle va être alors confrontée à un monde aux codes et aux mœurs bien différents du sien et de ce qu’elle imaginait. Après l’excitation des premiers temps, viendra celui des questions, dites existentielles.
Dans son nouveau roman, Christina Orban nous raconte l’adolescence de cette jeune fille, ses envies, ses peurs, ses doutes et ses désillusions. Tiraillée entre deux mondes très différents, entre deux modèles de vie diamétralement opposés, Maria-Lila décide de quitter ce qu’elle connait pour aller vers un ailleurs qu’elle s’imagine meilleur. On ne peut lui en vouloir, c’est le propre de la jeunesse. De plus, c’était dans sa nature et elle savait que l’âge venu, elle ne pourrait s’en empêcher. Il faut dire aussi qu’en tant que fille unique vivant dans un petit village et n’ayant qu’une seule véritable amie, il était normal de rêver de partir. Et qui mieux que Fifi la cousine qui chaque année revenait de Paris où elle s’était exilée, avec des cadeaux plein les bras et des histoires plus farfelues les unes que les autres, pouvait incarner ce rêve d’ailleurs ?
Bien entendu, c’est à ses dépens que Maria-Lila va apprendre qu’ailleurs ça n’est pas forcément mieux, car entre l’image qu’elle se faisait de la vie de sa cousine et la réalité, il y a comme qui dirait, un fossé. Le plus dur dans cette histoire sera d’admettre qu’elle s’est trompée. Grandir n’est pas toujours facile. Mais dans cet univers très féminin, son père, homme peu bavard, saura ponctuer son adolescence de petites phrases pleines de bon sens qui lui serviront de repères et dont la plus importante est : "n’oublie pas d’être heureuse". Sofia sa seule véritable amie sera aussi son garde-fou dans cette épreuve.
Dès le début, on se laisse séduire par le charme exotique pour nous de la vie de Maria-Lila, qui passe ses journées à monter à cheval, à aller à la plage et à pêcher ; on lui envie cette liberté, cette douceur de vivre et puis soudain, on se retrouve à Paris, dans cette ville froide où il faut garder l’air sérieux, jouer les indifférentes et affronter le regard des autres. Tout au long de ce roman, Christine Orban joue à merveille avec les contrastes, les opposants les uns aux autres, ce qui renforce cette impression de partager avec l’adolescente les divers sentiments qu’elle éprouve.
Bien que le sujet ne soit pas léger : l’adolescence est une période complexe où l’on veut parfois déjà être un adulte et parfois rester encore un enfant ; il est traité ici avec fraîcheur et simplicité..






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